Projection-débat autour du film Tout ce qu’il me reste de la révolution au Ciné-Bourse

26 février 2019 / la réalisatrice Judith Davis présente son film au cinéma de Saint-Junien

Suite à sa résidence à Obro pour le montage-son de Tout ce qu’il me reste de la révolution, Judith Davis revient en Limousin pour échanger autour de son film.

« Comment parler des illusions marxistes qui se sont cassées la gueule ? En râlant ! Dans cette comédie romantico-politique rageuse et très drôle, la jeune réalisatrice incarne elle-même Angèle, une jeune architecte qui vitupère contre tout et tout le monde, tentant de compenser l’échec des idéologies de ses parents militants : papa qui n’a pas bougé d’un iota depuis qu’il distribuait l’Humanité, et maman qui a tout lâché pour s’installer à la campagne. Vouloir changer le monde : hériter de ce rêve est une malédiction, mais, aussi, une injonction à tracer sa propre voie citoyenne et sentimentale. »

Télérama

En août 2018 le film a gagné le prix du jury au festival du film francophone d’Angoulême.

Produit par Apsara films et Agat films / Distribué par UFO / 2018

À propos de l’artiste

Après des études de philosophie, Judith Davis rencontre le collectif d’acteurs flamand Tg STAN. Elle change de vie, se forme au théâtre et joue sur scène et au cinéma.
Elle co-fonde en 2008 sa propre compagnie de théâtre, le collectif l’Avantage du doute, avec Claire Dumas, Mélanie Bestel, Nadir Legrand et Simon Bakhouche. Ils écrivent, jouent et mettent en scène collectivement. En 2017 Judith écrit son premier long-métrage, inspiré de la première pièce du collectif Tout ce qu’il nous reste de la révolution, c’est Simon.

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